Université engagée, l’ULCO se distingue par ses initiatives et son engagement dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, le harcèlement et les discriminations. Grâce à une convention signée avec les parquets de Boulogne-sur-Mer et de Saint-Omer le 11 mai 2023, elle renforce ses actions pour offrir un environnement sûr et protecteur à ses étudiants et personnels.

Les violences sexuelles et sexistes, les comportements discriminatoires et les faits de harcèlement et de menace dans leur ensemble portent des atteintes graves aux principes fondamentaux que l’État et la Justice se doivent de protéger, et sur lesquelles l’université veut agir. 

Afin de combattre ces fléaux (heureusement marginaux au sein de l’établissement, mais considérés avec la plus grande attention), l’ULCO prend des mesures concrètes impulsées par sa Vice-Présidente déléguée en charge de ces questions, Catherine Minet-Letalle. Ainsi, le Président de l’université, Hassane Sadok, a signé une convention de partenariat avec les parquets de Boulogne-sur-Mer et de Saint-Omer dont l’objectif est de pouvoir « réagir de manière coordonnée et efficace à chaque dénonciation […] dans un souci d’assurer d’une part la protection des victimes, d’autre part le bon fonctionnement de l’établissement ». Une convention similaire est en cours d’élaboration avec le parquet de Dunkerque.

Assurer une meilleure articulation entre les procédures

Au cœur de cette démarche se trouve des cellules d’alerte et d’écoute dédiées aux étudiants et personnels victimes. Ces cellules offrent un espace sécurisé où les étudiants et personnels peuvent se confier sur les faits dont ils se sentent victimes et trouver le soutien dont ils ont besoin. Après avoir recueilli les témoignages des victimes, l’ULCO prend des mesures adaptées, allant de l’enquête administrative à l’orientation vers France Victimes pour un soutien psychologique et juridique. La convention signée entre l’université et les parquets de Boulogne-sur-Mer et de Saint-Omer va permettre d’assurer une meilleure articulation entre les procédures disciplinaires et pénales et faciliter les signalements de l’université auprès du parquet.

Donner une voix aux victimes

Grâce à un magistrat référent dédié, un suivi personnalisé sera possible et les victimes seront encouragées à franchir le cap du dépôt de plainte en se sentant soutenues et entourées. Ainsi, l’université donne une voix aux victimes et fait en sorte qu’elles ne soient plus isolées. Ce partenariat est d’autant plus important avec l’omniprésence des réseaux sociaux qui crée des espaces virtuels multipliant les risques de VSS, harcèlement et discriminations. Consciente de cette réalité, l’ULCO se mobilise aussi pour sensibiliser sa communauté. Elle prouve qu’une université, en plus d’être un lieu d’enseignement et de recherche, peut se montrer acteur de changement social favorisant la libération de la parole.

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